Chapitre 152

A l‘époque où Léa était gravement malade, Clément avait supplié Mme Xavier de lui emprunter de

l‘argent pour faire soigner Léa. Mme Xavier était bouddhisye, et donc il avait pensé qu‘elle l‘aiderait.

Mais celle–ci était en fait extrêmement éhontée et avide.

Bien désespéré, Clément voulait même se mettre à genoux pour cent mille euros.

Faute d‘argent, on n‘arrive jamais à résister à la tentation de l‘argent. Si on se fiche de l‘argent, c‘est

parce qu’il en a trop.

Comme Clément lui–même maintenant. Quelques millions, c‘était rien pour lui, car il avait des milliards

dans son compte, et le Groupe Roi dont le chiffre d‘affaires chaque année était presque des milliards.

Dans ce cas, il préférait payer cette somme d‘argent pour acheter le respect des gens.

Le respect était vraiment cher dans un monde frénétiquement matérialiste; mais quelques millions euros,

cela le méritait.

Clément savait que Gisèle le prenait comme un sage qui avait de vastes connaissances et se fichait de

la fortune; mais il décidait de laisser le faire.

A ce moment–là, Gisèle s‘est dit en murmurant:

– Je peux tout supporter, mais pour le mariage, je n‘arrive pas à me laisser manipuler par eux. J‘en ai

marre... je ne veux pas devenir une marionnette, ni me marier avec un homme que je n‘aime pas, ni

sacrifier ma jeunesse au soi–disant destin de la famille, ni répéter l‘histoire de ma mère...

– Ta mère, elle a aussi un mariage arrangé ? a demandé Clément avec curiosité.

– Ouais, a–t–elle répondu, après être mariée avec mon père, elle ne se sentait jamais heureuse et vivait

avec sa dépression. Enfin, elle a été morte jeune.

Clément se souvenait de ce que Clovis lui avait dit lorsque Gisèle avait perdu la dépouille de sa mère :

Elle n‘avait que vingt–cinq ou vingt–six ans. Sa mère était morte il y a une dizaine d‘années, et Gisèle

était vraiment toute petite à l‘époque. Soudain, il a commencé à la prendre en pitié.

Gisèle n‘a cessé de boire du vin. Agitant le verre dans sa main, elle s‘est excusée envers

lui :

– Je suis désolée de te faire entendre tant de bêtises. – C‘est pas grave. J‘apprécie que tu puisses

compter sur moi. Elle a hoché légèrement la tête en s‘essuyant les larmes :

– A propos, je te remercie beaucoup d‘avoir sauvé mon grand–père et d‘avoir écouté mes plaintes. Merci

!

Clément n‘a que souri. – Ne sois pas si polie. Nous sommes amis, n‘est–ce pas ? – Oui ! a–t–elle dit, il

fait tard, M. Clément. Laisse mon chauffeur t‘envoyer chez toi.

– Pas la peine. Evidemment, tu en as besoin plus. Gisèle a hoché la tête et n‘a plus insisté.

– Tu as raison. Rentre bien alors!

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