Chapitre 151

A ces mots, Clément a souri amèrement : – Il semble que tu essayes de te débarrasser de ta famille ?

Gisèle a répondu avec un hochement de tête : – C‘est vrai. Mais j‘ai pas de choix.

– Pourquoi pas ? a demandé Clément d‘un air sérieux, après tout, une telle crise va changer les idées

de ton grand–père, non ? De plus, c‘est grâce à toi que j‘ai pu lui sauver la vie. Ce n‘est pas trop à lui

demander la liberté je crois ? Pour le droit de choisir comme mari un homme que tu aimes, je ne pense

pas qu‘il est si difficile à l‘accepter.

Mais Gisèle n‘a que secoué la tête, l‘air déprimée. – Impossible. Mon grand–père n‘osera pas l‘accepter,

même s‘il m‘aime beaucoup.

– Pourquoi ça ? a–t–il continué, bien confus, en tant que chef qui gère toutes les affaires de tag famille, il

n‘a aucune raison à avoir peur.

Elle a essayé de lui expliquer :

– Honnêtement, pendant l‘histoire des Poincaré, on a une nombreuse lignée. Chaque famille se lie par

les règles auxquelles on obéit pour maintenir l‘ordre. Si quelqu‘un ose les violer en choisissant celui ou

celle qu‘on aime comme époux ou épouse, les autres finiront par imiter. Dans ce cas, les Poincaré vont

certainement subir une perte cruelle. Une fois que les règles perdront leur validité, notre famille sera finie

dans quelques décennies.

– Si les Poincaré peuvent survivre de l‘époque des Bourdons à notre ère, c‘est principalement parce que

tout le monde respecte les règles. Voilà une tradition de génération en génération : on se supervise, pour

atténuer tous les risques invisibles.

Sur ce, Clément a laissé échapper un soupir :

– J‘ai cru que tu es une femme inflexible, mais il s‘avère que je me suis trompé. Eh bien, personne ne

pourra s‘échapper au destin.

– Hélas ! a soupiré Gisèle, un peu perdue, le destin, c‘est le destin. Cela dit, elle a secoué la tête, ne

voulant pas laisser l‘obséder ces idées.

– On doit plus parler de ce sujet, M. Clément ! Allez, continuons à boire ! A la santé! a–t–elle dit en

agitant le verre dans sa main.

Clément a souri en proposant : – Pourquoi pas à la liberté ? Cela l‘a figée un peu. A vrai dire, elle n‘avait

jamais de liberté à faire ce qu‘elle voulait. Quelle vie, hein. Malgré la dépression, elle a esquissé un

sourire en hochant la tête : – Ok, à la liberté ! Avant bu un verre du vin de plus, Gisèle s‘est sentie

encore ivre. Elle n‘a pu s‘empêcher

de pousser un soupir :

– En fait, je voulais toujours que je sois ordinaire. Le titre, la fortune que je ne pourrai jamais tout

dépenser, ce n‘est rien pour moi. Au moins, je serai beaucoup plus libre... car tout ce que je veux, c‘est

mon véritable bonheur.

Clément a souri,

– Mais pour les ordinaires, l‘argent compte le plus, non ? Le titre, la fortune, c‘est rien pour toi, mais c‘est

l‘ambition pour les mecs banaux. C‘est pourquoi tout le monde se démène si bien.

Gisèle l‘a regardé en disant d‘un ton sérieux :

– Mais tu ne l‘es pas, non ? Tu t‘en fiches, je le sais. Tout à l‘heure,tu as donné une pilule qui coûtera

presque quelques dix millions !

Clément n‘a rien dit de plus. En fait, s‘il s‘en fichait, c‘était parce que l‘argent ne lui manquait pas. Mais

même pour lui, l’argent était vraiment important, car il y aurait toujours le .cas où l‘argent manque, c‘était

le même pour tout le monde

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